Enfance à Drummondville
Ovila Dubois a épousé Fernande Légaré à Drummondville le 10 août 1935; Ovila travaillait à la Celanese. Deux ans plus tard, le 28 août 1937, naît Robert, aîné d’une famille de 2 enfants; il sera baptisé le lendemain. C’est à l’école des Soeurs de la Présentation (école Sainte-Marie) que Robert fera ses cinq premières années de l’école primaire. Pour la 6e et la 7e année, il fréquentera l’école des Frères du Sacré-Coeur (Externat St-Georges).
Vers une vocation religieuse
Recruté par les Frères du Sacré-Coeur, c’est à Arthabaska que Robert complètera son cours classique (élément jusqu’à réthorique), en même temps qu’il franchit les différentes étapes pour devenir un Frère du Sacré-Coeur voué à l’enseignement (deux ans de juvénat, un an de noviciat et deux ans de scolasticat).
Premier virage: vers la finance
Mais, de plus en plus mal à l’aise dans cet environnement très religieux et très contraignant, Robert quitte les Frères du Sacré-Coeur et change complètement l’orientation de sa carrière. C’est vers le monde de la finance qu’il se dirige, tant pour son travail que pour de nouvelles études. Il laisse aussi le célibat en épousant Anne-Marie Gaudette le 25 juillet 1959 à Drummondville.
Il mettra sept ans en cours du soir aux HEC pour compléter son Diplôme en sciences administratives. Il travaillera dans le secteur du financement automobile, particulièrement dans l’approbation des prêts. À Montréal, d’abord chez Commercial Acceptance, puis chez Alliance Credit pour le financement de l’automobile en gros; il y occupera le poste de directeur de succursale à Victoriaville, puis à Sherbrooke. Il deviendra ensuite directeur régional chez Toyota à Montréal.
Deuxième virage: vers le pétrole
Quittant le secteur des automobiles, Robert passe à ce qui les fait rouler: le pétrole. Il travaille donc pour Pétro-Canada. Il devient directeur du secteur de la région de Vaudreuil.
Troisième virage: à plein gaz à son compte!
En 1985, ses patrons chez Petro-Canada offrent à Robert un occasion de partir à son compte. Il hésite un peu: il a un emploi qu’il aime et il est bien rémunéré. Encouragé par sa conjointe, il relève le défi et se lance en affaires.
Il s’agit d’un partenariat dans Pétroles Vosco Canada Ltée: Robert a 51% des actions et Petro-Canada 49%. Mais c’est Robert qui mène l’entreprise: il s’agit de vente et de distribution de produits pétroliers. Le bureau-chef est à Valleyfield et s’ajouteront deux succursales, une à Beauharnois et l’autre à Saint-Antoine-Abbé.
En treize ans, l’entreprise passe de 7,5 millions de litres/année à 52 millions de litres/année! Et le nombre d’employés passe de 6 à 45! Une telle croissance a aussi entraîné la construction d’un nouvel édifice sur le Chemin Larocque .
Rentrée aux puits et fin de course
En 1998, Robert signale à son partenaire Petro-Canada qu’il souhaite vendre et prendre sa retraite. Ceux-ci lui indiquent qu’il n’a pas à chercher d’acheteur: c’est Petro-Canada qui rachètera ses parts. Ils en viennent rapidement à une entente et Robert peut prendre du bon temps à Pointe-des-Cascades sur le bord du fleuve Saint-Laurent.
Les Succès de Robert
Deux succès pour Robert. Le premier: une belle famille de 3 enfants: Luc, Gilles et Caroline; plusieurs petits-enfants et quelques arrière-petits-enfants. Le second: une belle carrière.
À gauche: son fils Luc et sa conjointe Diane Léger; à droite: son fils Gilles et sa copine.
Autres détails importants
Son épouse Anne-Marie qui l’a toujours appuyé, est décédée en novembre 2015. Robert s’est remarié avec Gisèle Guilbault en 2017.
Robert est membre de l’Association depuis 2005; il résidait alors à Saint-Sauveur. Son ascendance patrilinéaire a été publiée dans Le Boisé 72 du deuxième trimestre 2006. C’est du 3e mariage de Jean Dubois avec Antoinette Limousin (janvier 1713 à Champlain) qu’est né Jean-Baptiste, dont Robert est le descendant, sept générations plus tard.
Lors du dernier Rassemblement à Boucherville, il a signalé son désir d’aider à promouvoir le nom Dubois dont il est très fier en donnant un appui à l’Association. J’ai aimé sa suggestion d’avoir dans Le Boisé une chronique sur les Dubois qui ont réussi dans leur domaine: arts, littérature, affaires, musique, politique, etc… Pour commencer cette chronique, je lui ai proposé de raconter ses succès à lui. Il a accepté; c’est fait: maintenant vous le connaissez un peu mieux. Il y aura d’autres occasions de vous reparler de Robert, au fil de quelques partenariats dans le développement de l’Association auxquels il veut bien participer.
Finalement, Robert roule encore à pleins gaz!
Jean-Marie Dubois 330 (publié en mars 2020)