Comme le précise l’auteure en avant-propos, dans ce roman historique les personnages imaginaires côtoient les personnages historiques. Et bien sûr, plusieurs faits sont issus de l’imagination de l’auteure, tout en étant plausibles, pour combler les vides que laissent les documents historiques. La Rencontre du premier chapitre en est un bel exemple.
«Lire des romans est une manière d’élargir l’esprit, en entrant dans les émotions de gens qui sont différents. C’est plus important que les leçons de l’étude de l’histoire» disait le romancier Ken Follett (Entrevue, La Presse, 17 sept. 2020). L’auteure Lorraine réussit à créer ces émotions.
Il est assez rare dans un roman historique de retrouver autant de références à des documents ayant servis pour l’auteure à situer le contexte historique; c’est plus de quarante notes qu’on retrouve en fin de volume. Ces notes sont suivies d’un Glossaire des mots et expressions de l’époque et d’une impressionnante bibliographie.
Les personnages sont bien campés, leurs traits de caractères dépeints avec couleurs et relief. La lecture est agréable; on se prend au jeu et on a hâte de lire le chapitre suivant: ce qui n’est pas toujours le cas pour les livres d’histoire et les livres de généalogie!
C’est une belle et plaisante façon d’apprivoiser le contexte historique de la vie de nos ancêtres. Ce roman complète bien le livre de l’auteure cité précédemment.
Disponibilité
Le livre est accessible aux Bibliothèques nationales (Québec et Ottawa) et dans quelques Sociétés de généalogie.
On peut aussi se le procurer auprès de l’auteure:
Lorraine Dubois
2167, rue Dubois
Montréal (Québec) H4E 1W6
Quelques mots sur l’auteur
Lorraine a été enseignante de français en classe d’accueil à la C.S.D.M.. Depuis sa retraite de l’enseignement elle a complété un certificat en criminologie et un autre en counseling pastoral; elle est impliquée dans le processus de réinsertion sociale auprès de détenus et ex-détenus.
Fille de Henri Dubois et Noëlla Goulet, elle est une vraie Montréalaise de naissance. Elle réside dans la maison de son grand-père, sur la rue Dubois, nommée ainsi en l’honneur du docteur Léon Dubois, échevin de ville Émard au début du 20e siècle, et descendant de François Dubois dit Jolicoeur; et cette rue Dubois donne sur la rue Jolicoeur, nommée en l’honneur du Chanoine Jolicoeur, dans l’arrondissement Sud-Ouest de Montréal, quartier Ville-Émard.
Elle aime écrire depuis son plus jeune âge. Déterminée et patiente dans ses recherches, elle n’hésite pas à expliquer son point de vue . Elle offre des livres agréables à lire où foisonnent les détails intéressants, tant sur les lieux que sur les personnes. Lorraine est membre de l’Association des familles Dubois inc. depuis 1992; elle a oeuvré sur le conseil d’administration de l’Association pendant plusieurs années et s’est impliquée dans la revue Le Boisé.