La page couverture nous montre une photo de Mélanie Dubois avec les 15 enfants issus de son mariage avec Stanislas Dubois (mariage en 1904): ce sont eux les Dubois de la rue Saint-Lambert. Les deux auteurs sont des petits-enfants de Stanislas et Mélanie. Tous sont des descendants du couple de pionniers François Dubois dit Jolicoeur et Marguerite Charles.
Bien qu’il n’y ait que deux auteurs, de nombreux autres membres de la famille, petits-enfants et arrière-petits-enfants, ont accepté de participer à la rédaction du livre en partageant leurs souvenirs: ils sont cités tout au long du livre.
Dans le prologue, l’auteur Normand annonce vouloir faire des portraits de caractère et que via internet il veut laisser l’héritage des photos familiales accompagnées de leur histoire. L’objectif est atteint.
Le contexte n’est pas facile quand Stanislas décède en 1925, laissant Mélanie veuve avec 15 enfants âgés de 4 mois à 19 ans! Cela n’a pas empêché d’éclore au sein de cette famille une grande diversité de talents : une éleveuse de dindes, un curé colonisateur à cheval en Abitibi, des enseignantes d’écoles de rang, un vendeur de télévision au début des années cinquante, des propriétaires de la Laiterie Thérésienne, un marchand de blocs de glace, un représentant de commerce en articles ménagers, et bien d’autres…
Impossible de résumer cette fresque familiale en quelques paragraphes. Une trentaine de pages présentent les grands-parents, Stanislas et Mélanie. Ensuite chacun des 15 enfants est présenté, selon l’ordre des naissance, avec son histoire et celle de sa famille s’il y lieu. À la toute fin huit pages sont réservées à présenter Mgr Émile Dubois, le frère de Stanislas.
La lecture reste passionnante et très instructive sur toute une époque du développement de cette région et même d’ailleurs au Québec (Abitibi).
Quelques particularités
Un très grand nombre de photos très belles et très claires, avec des descriptions précises. Des témoignages extra-familiaux sont inclus et pertinents.
C’est une oeuvre très originale par le grand nombre de participants des différentes familles: elle peut sûrement inspirer d’autres familles à faire leur histoire!
Disponibilité
Le livre est disponible en format numérique auprès de l’auteure à l’adresse courriel suivante: erickson166@aol.com
Quelques mots sur l’auteure
Diane Dubois est née à Sainte-Thérèse en 1945, fille de Dominique Dubois et de Marie-Claire Proulx. En 1977, elle a épousé Wayne Erickson à Victoria en Colombie Britannique.
Diane a fait ses études primaires et secondaires à Sainte-Thérèse, successivement à l’école Jardin de l’Enfance et à l’école Ducharme, puis à l’école secondaire Notre-Dame. Elle a travaillé pour la Banque Canadienne Nationale, pour le Ministère de la Voirie et au bureau d’Assurance Chômage de Sainte-Thérèse (comme sténographe). De 1968 à 1975, à l’emploi du SUCO (Service Universitaire Canadien Outremer), elle a travaillé comme assistante du directeur des programmes à Georgetown (Guyane britannique), puis à la Barbade, pour terminer avec trois années au bureau chef d’Ottawa.
En 1975, elle est devenue, pendant deux ans, secrétaire de l’Ambassade du Canada à Moscou. C’est là qu’elle a rencontré son futur époux qui participait à un échange sportif Canada-URSS. Après son mariage en 1977 elle s’établit en Alberta (Manning, Strathmore puis Lethbridge en 1987). Après 14 années comme assistante administrative au Département des langues modernes de l’Université de Lethbridge, elle prend sa retraite en 2001; l’année suivante le couple s’établit à Medicine Hat. C’est à ce moment-là qu’elle devient membre d’un club de généalogie et d’un club d’écriture, réalisant son rêve de découvrir ses ancêtres.
Après la création de l’arbre généalogique complet de sa famille elle s’adonne à l’écriture de deux livres (les deux sont présentés sur le site).
Quelques mots sur l’auteur
Normand Dubois est né à Sainte-Thérèse en 1949. Il est le fils de François Dubois et d’Irène Gauvreau. En 1973, il épouse Francine Tremblay à la paroisse Saint-Rédempteur à Blainville. De ce couple naît Marie-Ève en 1976. Puis en 1978, c’est la naissance des jumeaux Marc-André et Pierre-Yves Gagnon Dubois nés de Cécile Gagnon. Normand est aussi grand-père. En effet, Marie-Ève est la mère d’Anaïs D. Waddell et Zachary D. Waddell, tandis que Marc-André est le père d’Ophélie Dubois et Léo Dubois.
Normand fait ses études primaires (Jardin de l’Enfance) et secondaires (École Saint-Gabriel) à Sainte-Thérèse. Puis, il obtient un diplôme en électricité de l’École des arts et métiers de Saint-Jérôme en 1968.
Il travaillera ensuite pour Sainte-Thérèse Électrique, Charbonneau électrique (Terrebonne), le Collège Lionel-Groulx et la Cie Industrie/Air à Sainte-Thérèse entre les années 1968 et 1972, année où il devient policier à Sainte-Thérèse, suite à une formation de quatre mois à l’école de police de Nicolet.
Au cours de sa carrière, il occupera les postes suivants : policier patrouilleur, enquêteur, agent de liaison (cour municipale de Sainte-Thérèse et cour des sessions de la paix de Saint-Jérôme); en 2005 il prend sa retraite. Il travaille maintenant à temps partiel comme chauffeur de taxi pour la compagnie Taxi 7000 de Sainte-Thérèse.
Normand a été membre du Club de marche La foulée. Il a aussi été membre du conseil d’administration de la Société d’histoire et de généalogie des Mille-Îles de 1999 à 2000 (administrateur) et de 2000 à 2012 (vice-président). À la fin des années 2000, il était sur le conseil d’administration de la Fondation Diane Hébert. Normand est au conseil d’administration de l’Association des familles Dubois depuis 1994. Depuis 2006, il agit comme bénévole à la Popote roulante du Centre d’action bénévole Solange-Beauchamp. Il s’intéresse à l’histoire et il aime le cinéma, la photographie et les voyages.
