Descendance de Baptiste et de Louise
Le couple n’aurait eu qu’un enfant, Jean Baptiste, qui serait né en Acadie mais on ignore exactement en quelle année; PRDH (Programme de recherche en démographie historique) la situe vers 1743. Après un contrat de mariage chez le notaire Genest le 10 avril, Jean Baptiste a épousé Charlotte Paquet le 14 avril 1777 à Charlesbourg. Charlotte, fille de Pierre Paquet et Charlotte Renaud est baptisée le 11 décembre 1751 à Charlesbourg; elle est la onzième d’une famille de treize enfants. Charlotte décède le 21 novembre 1783 à l’Hôpital Hôtel-Dieu de Québec et est inhumée le lendemain dans le «cimetière des picotes». Le couple Jean Baptiste et Charlotte a eu 4 enfants; les 3 garçons étant mort en bas âge, seule la fille, Josèphe, née en 1782, s’est mariée avec Joseph Latour en 1800.
Jean Baptiste s’est remarié le 11 octobre 1784 à Charlesbourg avec Euphrosine Verret. Fille de Théodore Verret et de Marie Louise Ouellet, Euphrosine est née et baptisée le 23 décembre 1762 à Saint-Ambroise-de-la-Jeune-Lorette. De cette union naîtront 8 enfants; pour les deux premières filles, on n’a que leur acte de baptême; les 2 enfants suivants sont morts en bas âge; les 4 derniers, 3 filles et 1 garçon se sont mariés, mariages qui ont eu lieu de 1811 à 1819.
Jean Baptiste n’a pu assister à aucun de ces mariages puisqu’il est décédé le premier novembre 1810 à l’Hôtel-Dieu de Québec. Quant à Euphrosine, elle n’est pas citée comme défunte lors des 4 mariages mais on ignore où et quand elle est décédée.
C’est dans une requête au district judiciaire de Québec (16 février au 1er mars 1785) pour tutelle de la fille mineure issue du premier mariage de Jean Baptiste, qu’on apprend que celui-ci était sellier, résidant sur la rue St-Jean, sur un terrain de 19 pieds de front par 60 pieds de profondeur, où était bâtie une maison de 2 étages, le premier en pierres et le deuxième en bois, ayant 26 pieds de profondeur et 16 (? incertain) pieds de front; on apprend aussi que les dettes du couple s’élevaient à 2439 livres et que la vente des biens ne permettaient de la payer. À ce que j’ai compris du texte, le juge a donc refusé la vente de la maison et de la propriété pour le meilleur intérêt de la mineure. Au baptême de son fils Jean en 1798, on apprend que Jean Baptiste était encore sellier. Nous ignorons s’il avait appris ce métier de son père.